Afin d’être heureux au travail et de gérer au mieux le stress professionnel, il convient d’optimiser les conditions de travail. Chacun peut améliorer son environnement de travail et ainsi limiter le stress inhérent au contenu du travail (travail dans l’urgence, contact avec la clientèle…).

 

1. Améliorer l’ergonomie pour se faciliter la tâche :

Pour un  travail de bureau, adopter une bonne position face à l’écran permet de réduire le risque de fatigue visuelle et de troubles musculosquelettiques. On recommande de maintenir une distance entre l’œil et l’écran d’environ 60 cm. Un bon siège doit être  réglable en hauteur, avec un dossier réglable et inclinable et des roulettes. Il faut penser à se tenir droit, dos contre le dossier du siège, les yeux se projetant sur le bord supérieur de l’écran.
Pour les métiers nécessitant une posture debout prolongée, il est souhaitable de pouvoir effectuer des pauses en position assise.  Selon la législation (article R 4225-5 du code du travail), « Un siège approprié est mis à la disposition de chaque travailleur à son poste de travail ou à proximité de celui-ci.».
Pour les métiers comportant une manutention manuelle de charges lourdes, il est souhaitable de penser à garder l’axe tête-cou-tronc droit lors des efforts de soulèvement en pliant les genoux au lieu de plier le dos. Pratiquer régulièrement une activité sportive de loisir afin de renforcer les muscles dorsaux et abdominaux permet de limiter les épisodes de douleurs dorsales. Les sports les plus bénéfiques pour le dos sont la natation et la musculation.

 

2. Faire des pauses récupératrices :

Les pauses (en dehors de la pause déjeuner), n’ont pas toujours de caractère réglementaire. Cependant, elles sont toujours recommandées.
Pendant la pause déjeuner, il faut essayer de s’installer pour manger assis. Afin d’obtenir la sensation de satiété et une digestion plus aisée, le repas doit durer au moins 20 minutes. A noter que la prise alimentaire de protéines (viande, œuf, poisson) stimule alors que les féculents (pâtes, riz) favorisent l’endormissement. On peut aussi  profiter de cette pause déjeuner pour faire une « sieste éclair » tête posée sur le bureau ou éventuellement même dans sa voiture. Un quart d’heure de repos suffit pour bien récupérer !

 

3. Communiquer avec son environnement de travail :

Instaurer un climat de travail convivial permet de réduire le stress et d’optimiser la qualité du travail. Il ne faut pas hésiter à discuter des problèmes (relationnels ou inhérents au contenu du travail) dès qu’ils apparaissent pour essayer de les régler. Il faut éviter de passionner les relations de travail et les relations hiérarchiques. Une ambiance détendue peut être favorisée par l’organisation de « pauses café » communes et éventuellement par l’aménagement d’un lieu de détente avec participation de chacun (magazines, gâteaux, boissons..)

 

4. Bien organiser son travail :

Afin de ne pas se laisser déborder par le travail, il est nécessaire d’effectuer les tâches au fur et à mesure. On peut planifier en notant chaque jour ou chaque semaine les tâches à réaliser. Il ne faut pas hésiter à redéfinir les objectifs, les moyens de travail et éventuellement les horaires avec la hiérarchie dès l’apparition d’une sensation de surcharge. Une journée de travail bien organisée n’empiète pas sur la vie personnelle.

 

5. Ne pas négliger son sommeil :

Pour une bonne qualité de sommeil, mieux vaut  terminer la soirée avec bon livre plutôt que devant un écran (ordinateur, télévision). Une activité physique régulière est conseillée, mais il faut mieux éviter de la pratiquer avant le coucher. En effet, l’endormissement est favorisé par la diminution de la température corporelle. Dans la même optique, le bain chaud est déconseillé avant de dormir. L’environnement de sommeil est important : une pièce fraiche (16 à 18°), peu bruyante est favorable à l’endormissement. L’obscurité complète favorise la sécrétion de mélatonine (hormone du sommeil).