Les maux piquants…

Lorsque les femelles moustiques piquent, leur salive provoque dans notre corps une réaction immunitaire. L’histamine libérée par cette réaction est à l’origine de démangeaisons. Quelquefois un phénomène allergique peut se produire et un « bouton  » volumineux peut apparaitre avec un œdème localisé. Dans de rares cas, on peut observer une réaction allergique générale.
Parmi les répulsifs chimiques, les plus efficaces sont ceux contenant du DEET. Ils sont classés parmi les produits cosmétiques mais ont  des effets secondaires potentiels. Ils sont contre indiqués pour les jeunes enfants et les femmes enceintes. Il existe des répulsifs non chimiques qui semblent efficaces. C’est le cas de l’huile essentielle de citronnelle ou de géranium à mettre sur les vêtements. Les mesures « barrières » sont celles qui restent les plus efficaces : les moustiquaires accrochées aux fenêtres ou autour du lit, le port de vêtements longs à partir de la tombée de la nuit.

Les piqûres d’hyménoptères (abeilles, guêpes, bourdons et frelons) sont responsables d’un œdème localisé associé à une vive douleur. Parfois on peut observer une réaction toxique (suite à plusieurs piqûres ou à une seule piqûre de frelon) ou une réaction allergique. Dans ces 2 cas peuvent avoir lieu une réaction cutanée importante, un malaise, des troubles respiratoires voire un état de choc. Une piqûre simple doit être désinfectée avec un antiseptique. Penser à enlever le dard s’il est présent et enlever les bagues en cas de piqûre des mains. Des signes évocateurs de réaction toxique ou allergique nécessitent un avis médical urgent ou un appel du SAMU (15 ou 112 avec un téléphone portable). Les sujets allergiques connus doivent se faire prescrire par leur médecin une seringue auto injectable d’adrénaline.

Les méduses, elles, sont responsables de piqûres provoquant une douleur  de type brûlure par le biais des cellules urticantes présentes sur  leurs tentacules. Les réactions allergiques sont rares et les méduses présentes sur les côtes méditerranéennes ne sont habituellement pas dangereuses.  Il est conseillé de rincer la plaie à l’eau de mer, d’enlever les  cellules urticantes en grattant doucement la surface de la peau avec une carte rigide. Il faut ensuite bien désinfecter la plaie. Il faut se méfier des méduses échouées sur les plages  dont les cellules urticantes peuvent encore être toxiques.


Les maux brulants…

Le coup de soleil correspond à une brûlure cutanée du premier degré. En cas de coup de soleil, il est recommandé d’appliquer une crème contre les brûlures et  de boire beaucoup d’eau. Il est indispensable de prévenir les coups de soleil en utilisant des crèmes protectrices ayant un indice de protection supérieur ou égal à  60. Pour les enfants, il faut mieux éviter  toute exposition aux heures les plus ensoleillées et les protéger en associant crème solaire et tee-shirt. Pour protéger leurs yeux, choisir des lunettes avec verres protecteurs d’indice protecteur 3 ou 4.
Le coup de chaleur peut se produire lors d’une exposition à une forte chaleur. Les mécanismes de régulation thermique du corps sont dépassés.  Ce phénomène  touche principalement les jeunes enfants et les sujets âgés.
Les signes d’alerte sont la fatigue, les maux de tête, les nausées chez un sujet exposé à une température élevée. L’évolution se fait vers une malaise avec ou sans perte de connaissance, pâleur, et signes de déshydratation (soif, tachycardie, hypotension) voire hyperthermie maligne (> 41°C), avec signes neurologiques.
Pour se prémunir du coup de chaleur, il existe quelques règles de prévention :

  • Eviter les zones et les périodes de la journée les plus chaudes (12h-15h)
  • Toujours porter un chapeau ou une casquette et privilégier les vêtements amples et clairs
  • Rafraichir son corps régulièrement avec un brumisateur ou des douches fraiches (surtout au niveau de la tête)
  • Une douche fraiche prise le soir permet de favoriser l’endormissement
  • Boire de l’eau en quantité suffisante sans attendre d'avoir soif et éviter les boissons alcoolisées
  • Eviter tout facteur d’augmentation de la température corporelle comme les activités physiques.


Les maux des casse-cou…

Une plaie simple doit dans la mesure du possible être nettoyée dans un premier temps par un lavage à l’eau et au savon suivi d’un rinçage. Puis une solution antiseptique doit être appliquée. Il existe de nombreux antiseptiques. Parmi ceux-ci, la chlorhexidine a un bon pouvoir antiseptique et son application et indolore et incolore. L’eau oxygénée (à 10 volumes) est un moins bon antiseptique mais il a un pouvoir hémostatique (qui aide à arrêter l’hémorragie) sur les plaies associées à un léger saignement. Elle est aussi utilisée pour extraire de petits corps étrangers d’une plaie. Il faut se méfier des dérivés de l’iode qui ont un bon pouvoir antiseptique mais qui peuvent donner des allergies. Eviter aussi les antiseptiques colorés qui masquent la plaie et empêche de surveiller son évolution.
Pour les plaies importantes ou associées à une hémorragie ou les plaies du cuir chevelu dans le cadre d’un traumatisme crânien il faut immédiatement consulter un service d’urgence ou appeler le SAMU (15 ou 112).


Les maux des nomades…

La Diarrhée du voyageur est très fréquente. Elle survient en général une semaine après l'arrivée et dure habituellement quelques jours. Elle est d'origine bactérienne dans environ 80% des cas, le germe Escherichia coli entéro-invasif étant le plus fréquent. La réhydratation est la base du traitement. Elle peut se faire avec des solutés de réhydratation orale commercialisés. En l'absence de ces produits, tout apport hydrique contenant du sucre, du potassium et du sel est une bonne alternative, par exemple  de l'eau en bouteille, des jus de fruit, des boissons gazeuses sucrées associées à des biscuits salés, du bouillon. Il faut associer à cette réhydratation  un régime alimentaire antidiarheique afin de ralentir le transit intestinal. Certains aliments ont ce pouvoir, par exemple le riz, les carottes, le coing. Les médicaments antidiarheiques ne doivent pas être pris sans avis médical car pour certains agents pathogènes, ils peuvent aggraver l’infection. Consulter un médecin en cas de persistance des symptômes au bout de 2 ou 3 jours ou de sang dans les selles et dans tous les cas pour les jeunes enfants.
La prévention consiste essentiellement à surveiller son alimentation : peler les fruits et légumes, éviter les crudités et la viande insuffisamment cuite, cuire les aliments à plus de 65°C, ne boire que des boissons encapsulées, éviter les glaçons.

 

Bonnes vacances !...