1) Les critères de définition de l’addiction au jeu

Le jeu pathologique (DSM IV)

Pratique inadaptée, persistante et répétée du jeu, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes :

1. Préoccupation par le jeu (par exemple, préoccupation par la remémoration d’expériences de jeu passées ou par la prévision de tentatives prochaines, ou par les moyens de se procurer de l’argent pour jouer)
2. Besoin de jouer avec des sommes d’argent croissantes pour atteindre l’état d’excitation désiré;
3. Efforts répétés mais infructueux pour contrôler, réduire ou arrêter la pratique du jeu;
4. Agitation ou irritabilité lors des tentatives de réduction ou d’arrêt de la pratique du jeu ;
5. Joue pour échapper aux difficultés ou pour soulager une humeur dysphorique (par exemple, des sentiments d’impuissance, de culpabilité, d’anxiété, de dépression)
6. Après avoir perdu de l’argent au jeu, retourne souvent jouer un autre jour pour recouvrer ses pertes (pour se « refaire ») ;
7. Ment à sa famille, à son thérapeute ou à d’autres pour dissimuler l’ampleur réelle de ses habitudes de jeu ;
8. Commet des actes illégaux, tels que falsifications, fraudes, vols ou détournements d’argent pour financer la pratique du jeu ;
9. Met en danger ou perd une relation affective importante, un emploi ou des possibi-lités d’étude ou de carrière à cause du jeu;
10. Compte sur les autres pour obtenir de l’argent et se sortir de situations financières désespérées dues au jeu.

B) Le “South Oaks Gambling Screen” par Henry Lesieur, PhD, et Sheila Blume, MD.

— Pendant la dernière année, combien de fois avez-vous joué ou parié de l’argent.
(10 formes de jeux et paris sont cotées en trois rubriques: « pas du tout », « moins d’une fois par semaine », «une fois ou plus par semaine »).
— Quel est le plus gros montant d’argent que vous ayez perdu lors d’une journée en jouant ou pariant ?
— Est-ce que l’un ou l’autre de vos parents avait un problème de jeu ?
— Lorsque vous jouez, combien de fois retournez-vous jouer pour vous refaire, c’est-à-dire regagner l’argent perdu auparavant ?
— Avez-vous déjà affirmé avoir gagné de l’argent alors qu’en fait vous en aviez perdu?
— Pensez-vous avoir déjà eu un problème de jeu ?
— Avez-vous déjà joué plus que vous n’en aviez l’intention ?
— Est-ce que des personnes ont déjà critiqué vos habitudes de jeu ?
—Vous êtes-vous déjà senti coupable à cause de la façon dont vous jouez ou à cause de ce qui se produit lorsque vous jouez ?
— Avez-vous déjà envisagé d’arrêter de jouer, mais vous pensiez que vous en étiez incapables ?
— Avez-vous déjà caché des billets de loterie, de l’argent du jeu ou d’autres signes de jeu loin de votre conjoint, de vos enfants, ou d’autres personnes importantes dans votre vie ?
— Vous êtes-vous déjà disputé avec des personnes vivant avec vous à propos de la manière dont vous gérez votre argent ?
— Est-ce que ces disputes concernaient vos habitudes de jeu ?
— Avez-vous déjà emprunté de l’argent et n’avez pas remboursé cet emprunt à cause du jeu ?
— Vous êtes-vous déjà absenté de votre travail (ou de l’école) à cause du jeu ?
— Avez-vous déjà emprunté de l’argent pour jouer ou payer des dettes de jeu ?
(Moyens ici détaillés en neuf items, du budget familial aux faux chèques, en passant par diverses formes de crédit).

2) Les critères de définition de l’addiction aux achats

A) Les achats compulsifs : Autoquestionnaire d’achats compulsifs (Adès, Lejoyeux, 1994) et échelle « Compulsive Buying Scale » de Faber et O’Guinnun (R. J. Faber, T. C. O’Guinn, A clinical screener for compulsive buying. J. Consummer Res., 1992, 19, 459-469),

Il comporte 19 questions auxquelles il s’agit de répondre par oui ou par non concernant:
L’impulsivité des achats, le caractère irrépressible de l’envie d’acheter, les conduites d’évitement (accompagnement, évitement des magasins), les conséquences des achats sur l’entourage familial et professionnel, les conséquences financières, le climat affectif dans lequel s’effectue les achats.
Chaque réponse positive est cotée 1 et chaque réponse négative 0.
Selon les auteurs, les scores se répartissent dans la population générale selon une loi gaussienne centrée autour de 5.
Un score supérieur ou égal à 11 correspond à des acheteurs compulsifs.
Consigne : veuillez répondre par oui ou par non aux questions en cochant la case qui correspond à votre situation.

1. Vous arrive-t-il d’être saisi(e) d’une irrésistible envie d’aller dépenser votre argent pour faire un achat quel qu’il soit ?
2. Vous arrive-t-il d’acheter des objets qui vous paraissent inutiles ensuite ?
3. Vous est-il arrivé de vous sentir énervé(e), agité(e) ou irritable quand vous n’avez pas réalisé un achat ?
4. Vous arrive-t-il d’éviter certains magasins de crainte d’acheter trop ?
5. Proposez-vous à quelqu’un de vous accompagner dans vos courses seulement pour vous éviter d’acheter trop ?
6. Avez-vous déjà caché des achats à votre entourage ?
7. Une irrésistible envie d’acheter peut- elle vous amener à manquer une sortie avec des amis ?
8. Vous êtes-vous déjà absenté(e) de votre travail pour faire des achats ?
9. Un ou plusieurs achats ont-ils pu provoquer des reproches de votre entourage ?
10. Un ou plusieurs achats ont-ils pu provoquer une mésentente prolongée ou une séparation ?
11. Est-il arrivé qu’un achat soit responsable de difficultés bancaires ?
12. L’un de vos achats a-t-il été responsable de poursuites judiciaires ?
13. Avez-vous continué à faire des achats malgré les difficultés (familiales ou financières) qu’ils provoquaient ?
14. Regrettez-vous régulièrement vos achats ?
15. Vos achats sont-ils précédés d’une impression de tension et de nervosité ?
16. La réalisation de vos achats apaise-t-elle la tension ou la nervosité ?
17. Existe-t-il des périodes d’achats multiples, excessifs, accompagnés d’un sentiment de générosité ?
18. Vous arrive-t-il d’acheter quelque chose sur un « coup de tête », sans l’avoir prévu à l’avance, au moins une fois par mois ?
19. Les achats « coup de tête » ou excessifs, s’ils existent, représentent-ils au moins un quart de vos revenus ?

B) Autre définition

Des auteurs américains (Mac Elroy et coll.) ont proposé une définition que l’on peut rapprocher de la définition du jeu pathologique (comme les addictions, les achats compulsifs ne font pas - ou pas encore - partie des classifications officielles des maladies)

A. Pensées envahissantes et gênantes concernant les achats ou comportement d’achat inadapté ou impulsions d’achat correspondant à au moins une des propositions suivantes :
1. Pensées envahissantes et gênantes concernant les achats ou impulsions d’achats vécues comme irrépressibles, intrusives et dépourvues de sens.
2. Achats fréquents supérieurs aux capacités financières, achats fréquents d’objets inutiles ou achats durant plus longtemps que prévu.
B. Les pensées, les impulsions ou le comportement provoquent une gêne marquée, font perdre du temps ou perturbent sensiblement le fonctionnement social ou les loisirs ou entraînent des difficultés financières. (par exemple: dettes, interdits bancaires).
C. Le comportement excessif d’achat n’apparaît pas uniquement pendant les périodes de manie ou d’hypomanie.

3) Critères de définition de l’addiction au sexe

A) Sexualité addictive

1) La notion de sexualité addictive est proposée par les psychiatres nord- américains Reed et Blaine (R.C. REED, D.A. BLAINE, Sexual addictions, Holistic Nurs. Pract., 1988, 2, 4.), qui en décrivent un processus en quatre phases:

— phase d’obsession, dans laquelle, en réponse à des difficultés existentielles, le sujet est totalement absorbé par des préoccupations sexuelles ;
— phase de ritualisation, avec exécution de rituels, qui précèdent le comportement sexuel ;
— phase d’agir sexuel, qui entraîne un soulagement temporaire ;
— phase de désespoir, avec un sentiment d’impuissance à contrôler sa conduite.

2) Le DSM 1V propose un « trouble sexuel non spécifié », qui peut être considéré comme une version « officielle » de l’addiction au sexe. Toutefois, ce trouble n’est guère défini de façon très précise, et aucune indication n’est donnée en ce qui concernerait sa fréquence.
Cette catégorie est incluse pour coder une perturbation sexuelle qui ne remplit les critères d’aucun trouble sexuel spécifique et qui n’est ni une dysfonction sexuelle ni une paraphilie. Par exemple :

1. Sentiments prononcés d’inadéquation par rapport à la performance sexuelle ou à d’autres traits liés aux représentations personnelles des normes de masculinité ou de féminité.
2. Désarroi découlant d’un mode de relations sexuelles répétitives impliquant une succession de partenaires sexuels que l’individu ne perçoit que comme des objets dont il se sert.
3. Souffrance marquée et persistante relative à l’orientation sexuelle.

B) Test de dépistage de l’addiction sexuelle

(PJ Carnes, Out of the Shadows. Understanding sexual addiction. Second Edition, Center City, Minesotta, Hazelden, 1992.)

1. A t’on abusé de vous sexuellement, pendant l’enfance et l’adolescence ?
2. Etes-vous abonné(e) ou achetez-vous régulièrement des revues érotiques (Playboy ou Penthouse) ?
3. Vos parents ont-ils eu des problèmes sexuels ?
4. Êtes-vous souvent préoccupé(e) par des pensées sexuelles ?
5. Avez-vous le sentiment que votre comportement sexuel n’est pas normal ?
6. Est-ce que votre conjoint(e) s’inquiète ou se plaint de votre comportement sexuel ?
7. Avez-vous du mal à arrêter votre conduite sexuelle, lorsque vous savez qu’elle est inappropriée ?
8. Vous sentez-vous mal à l’aise vis-à-vis de votre comportement sexuel ?
9. Est-ce que votre comportement sexuel a causé des problèmes pour vous- même ou votre famille ?
10. Avez-vous cherché assistance pour un comportement sexuel que vous n’aimiez pas ?
11. Avez-vous eu peur que les gens apprennent votre conduite sexuelle ?
12. Avez-vous fait du mal aux autres émotionnellement par votre conduite sexuelle ?
13. Certaines de vos activités sexuelles sont-elles hors-la-loi ?
14. Vous êtes-vous promis à vous-même de cesser certains comportements sexuels ?
15. Avez-vous fait des efforts pour renoncer à certains comportements sexuels sans y réussir ?
16. Devez-vous cacher certains de vos comportements sexuels ?
17. Avez-vous essayé de cesser certains comportements sexuels ?
18. Pensez-vous que certains de vos comportements sexuels ont été dégradants ?
19. Le sexe a-t-il été pour vous une manière d’échapper à vos problèmes ?
20. Etes-vous déprimé(e) après un rapport sexuel ?
21. Avez-vous senti le besoin de cesser certaines formes d’activité sexuelles ?
22. Est-ce que vos activités sexuelles ont perturbé votre vie familiale ?
23. Avez-vous eu des rapports sexuels avec des mineurs ?
24. Vous sentez-vous dominé(e) par vos désirs sexuels ?
25. Pensez-vous que vos désirs sexuels sont plus forts que vous ?

Si vous avez au moins 13 réponses positives, la probabilité d’être dans une conduite addictive est importante et il est nécessaire de consulter.

 

C) Test d’évaluation de l’addiction sexuelle de Sex Addict Anonymous
(Traduction M. E et A. Silver, 2002)

« DOUZE QUESTIONS : UN OUTIL UTILE À L’AUTO-EVALUATION »

Répondez à ces douze questions pour évaluer si vous pouvez avoir un problème d’addiction sexuelle :

1. Cherchez-vous à dissimuler à vos proches vos pratiques sexuelles ou amoureuses ? Menez-vous une double vie ?
2. Vos besoins vous ont-ils conduit à des relations sexuelles dans des lieux, des situations ou avec des personnes que vous n’auriez pas normalement choisies ?
3. Vous arrive-t-il de chercher des articles ou des scènes sexuellement excitantes dans des journaux, des magazines ou d’autres médias ?
4. Estimez-vous que des fantasmes amoureux ou sexuels interfèrent avec vos relations ou vous empêchent de faire face à des problèmes ?
5. Avez-vous souvent envie de fuir un partenaire sexuel après une relation sexuelle ? Eprouvez-vous souvent du remords, de la honte ou de la culpabilité après des relations sexuelles ?
6. Avez-vous honte de votre corps ou de votre sexualité, de sorte que vous évitez de toucher votre corps ou de vous engager dans une relation sexuelle ? Avez-vous peur de ne pas avoir de sensations sexuelles, d’être asexué ?
7. Chaque nouvelle relation continue-t-elle de présenter les mêmes schémas destructeurs qui vous avaient conduit à quitter la relation précédente ?
8. Avez-vous besoin de plus de variété et de fréquence d’activités sexuelles et amoureuses que précédemment pour obtenir les mêmes niveaux d’excitation et de soulagement ?
9. Avez-vous déjà été arrêté ou risquez-vous de l’être du fait de vos activités de voyeurisme, exhibitionnisme, prostitution, sexualité avec des mineurs, appels téléphoniques indécents, etc.
10. Votre poursuite de relations sexuelles ou amoureuses entre-t-elle en conflit avec vos convictions ou votre évolution religieuses
Il. Vos activités sexuelles comportent-elles le risque, la menace ou la réalité de maladie, de grossesse, de contrainte ou de violence ?
12. Votre comportement sexuel ou amoureux a-t-il suscité (entraîné ?) chez vous un sentiment de désespoir, d’aliénation ou des idées suicidaires

Si vous avez répondu oui à plus d’une de ces questions, nous vous encourageons à vous informer davantage ou à assister à une réunion de Sex addicts anonymes pour évaluer vos besoins plus avant.» © Sex Addicts Anonymous, 2002.

4) Critères de la dépendance à l’exercice physique, au bodybuilding et à la course de fond.

Le principe de l’addiction à l’exercice physique tient dans l’usage d’une situation routinière (la pratique d’un geste répétitif, sans satisfaction immédiate), afin d’obtenir une augmentation de l’estime de soi, à travers une multitude d’effets physiques et psychiques. Dans le cas des coureurs de fond, le remplacement de la dépendance au tabac est immédiatement bénéfique. Dans le cas des dépendants aux exercices physiques de type bodybuilding, stretching, l’essentiel réside dans l’appropriation de ce style de vie sportif qui devient la seule manière de vivre (la plupart de pratiquants intensifs du bodybuilding en font souvent leur métier).
Il existe à l’heure actuelle plusieurs échelles d’évaluation de cette nouvelle addiction et nous présentons ci-contre celles qui s’adressent aux coureurs de fond et aux bodybuilders.

Critères de la dépendance à l’exercice physique

(D. M. Veale, Psychological aspects of stalness and dependence on exercise, International Journal of Sports and Medecine, 1991, 12 (Suppl 1), 19-22)

1) Réduction du répertoire des exercices conduisant à une activité physique stéréotypée, pratiquée au moins une fois par jour.
2) L’activité physique est plus investie que tout autre.
3) Augmentation de la tolérance de l’intensité de l’exercice, d’année en année.
4) Symptômes de sevrage avec tristesse lors de l’arrêt (volontaire ou contraint) de l’exercice physique.
5) Atténuation ou disparition des symptômes de sevrage à la reprise de l’exercice.
6) Perception subjective d’un besoin compulsif d’exercice.
7) Réinstallation rapide de l’activité compulsive après une période d’interruption.
8) Poursuite de l’exercice physique intense en dépit de maladies physiques graves causées, aggravées ou prolongées par le sport. Négligence des avis contraires donnés par les médecins ou les entraîneurs.
9) Difficultés ou conflits avec la famille, les amis ou l’employeur liés à l’activité sportive.
10) Le sujet s’oblige à perdre du poids en suivant un régime, pour améliorer ses performances.

Critères de la dépendance au bodybuilding (D. Smith, 1998)

(Smith DK, Hale BD, Collins D, Measurement of exercise dependence in bodybuilders. Journal Sports Medical Physical Fitness, 1996, 9(2), 18-21.)

1) Je m’entraîne même quand je suis malade ou grippé.
2) Il m’est arrivé de continuer l’entraînement malgré une blessure.
3) Je ne raterais jamais une séance d’entraînement, même si je ne me sens pas en forme.
4) Je me sens coupable si je rate une séance d’entraînement.
5) Si je rate une séance, j’ai l’impression que ma masse musculaire se réduit.
6) Ma famille et/ou mes amis se plaignent du temps que je passe à l’entraînement.
7) Le body-building a complètement changé mon style de vie.
8) J’organise mes activités professionnelles en fonction de mon entraînement.
9) Si je dois choisir entre m’entraîner et travailler, je choisis toujours l’entraînement.

Critères de la dépendance à la course de fond, Running Addiction Scale (Chapman et Castro, 1990)

(Chapman CL, Castro JM, Running addiction : measurement and associated psychological characteristics. Journal Sports Medical Physical Fitness, 1990, 30(3), 283-29.)

1) Je cours très souvent et régulièrement (+ 1)
2). Si le temps est froid, trop chaud, s’il y a du vent, je ne cours pas (- 1)
3) Je n’annule pas mes activités avec les amis pour courir (- 1)
4) J’ai arrêté de courir pendant au moins une semaine pour des raisons autres que des blessures (- 1)
5) Je cours même quand j’ai très mal (+ 1)
6) Je n’ai jamais dépensé d’argent pour courir, pour acheter des livres sur la course, pour m’équiper (- 1)
7) Si je trouvais une autre façon de rester en forme physique je ne courrais pas (- 1)
8) Après une course je me sens mieux (+ 1) .
9) Je continuerais de courir même si j’étais blessé (- 1)
10) Certains jours, même si je n’ai pas le temps, je vais courir (+ 1)
11) J’ai besoin de courir au moins une fois par jour (+ 1)

5) Critères de l’addiction au travail

WART (Work Addiction Risk Test)
(B. E. Robinson, B. Phillips, Measuring workaholism : content validity of the Work Addiction Risk Test-Wart, Psychological Report, 1996, 79, 1313-1314)

Les réponses sont cotées de 1 à 4 points en fonction des réponses : 1 point pour « Jamais », 2 pour « Parfois », 3 pour « Souvent » et 4 pour « Toujours ».

1. Je préfère faire les choses moi-même plutôt que de demander de l’aide.
2. Je suis impatient quand je dois attendrel’aide d’un autre ou quand une tâche prend trop de temps.
3. J’ai l’impression d’être pressé, de courir contre la montre.
4. Je suis irrité quand on m’interrompt au milieu d’une activité.
5 J’ai plusieurs fers au feu. Je suis tout le temps occupé.
6. Je fais plusieurs choses en même temps (manger, lire, répondre au téléphone).
7. Je m’implique trop dans mon travail. Je prends des engagements qui dépassent mes capacités de travail.
8. Je me sens coupable quand je ne travaille pas.
9. Il est important pour moi de voir les résultats concrets de ce que je fais.
10, Je suis plus intéressé par le résultat final de ce que je fais que par la manière d’y arriver.
11. Les choses ne vont jamais assez vite pour moi.
12. Je perds patience quand les choses ne vont pas au rythme qui me convient.
13. Je pose plusieurs fois les mêmes questions sans me rendre compte que j’ai déjà reçu une réponse.
14, Je passe beaucoup de temps à organiser mon travail et à réfléchir à la manière dont je vais travailler.
15 Je continue à travailler alors que mes collègues ont quitté le bureau.
16. Je suis irrité quand les personnes de mon entourage ne correspondent pas à ce que j’attends d’elles.
17. Je suis en colère dans les situations que je ne peux pas contrôler.
18. J’ai tendance à me mettre la pression en m’imposant des délais quand je travaille.
19. II m’est difficile de me détendre quand je ne travaille pas.
20. Je passe plus de temps au travail qu’en famille, avec mes amis, ou aux activités de loisir.
21. J’aime préparer mon travail pour prendre de l’avance.
22. Je supporte mal mes erreurs, même les plus anodines.
23. Je consacre plus d’énergie et de temps à mon travail qu’à mes amis ou à ma famille.
24. J’oublie, j’ignore ou néglige les vacances, les fêtes familiales
25. Je prends des décisions importantes, avant d’avoir réuni tous les éléments nécessaires pour me forger une opinion.

Entre 57 et 66 points les personnes sont en danger,
De 67 à 100 points : il existe une addiction au travail.

6) Critères de Cyberdépendance

A) Internet Stress Scale
(Test de Mort Orman, http://www.stresscure.com/hrn/addiction.html)
Réponse par oui ou non pour chaque question.

1) Passez-vous plus de temps connecté sur l’Internet que vous l’auriez pensé initialement ?
2) Cela vous dérange-t-il ?
3) Des amis ou des membres de votre famille se sont-ils plaints ?
4) Trouvez-vous difficile de ne pas être connecté pendant plusieurs jours ?
5) Votre rendement, la qualité de votre travail professionnel ou vos relations personnelles ont-ils souffert ?
6) Y a-t-il des zones de l’Internet, des sites particuliers, que vous ne pouvez pas éviter ?
7) Avez-vous du mal à contrôler l’impulsion d’acheter des produits voire des services à partir d’Internet ?
8) Avez-vous essayé, sans succès, d’écourter l’usage de l’Internet ?
9) Perdez-vous beaucoup d’investissement et de satisfaction personnelle, à cause de l’Internet ?

On pourrait proposer les signes et symptômes suivants pour évaluer la cyberdépendance, si vous présentez ces signes et symptômes, il y a des fortes chances que vous soyez cyberaddict :
B) Test d’Internet Anonymes
1. Avez-vous observé un déclin dans votre vie sociale ?
2. Vous arrive-t-il de passer plus d’heures que d’habitude devant votre terminal Internet ?
3. Passez-vous sans compter des heures et des heures sur Internet ?
4. Vous arrive-t-il de vous trouver en conversation dans les Internet Relay Chat à des heures matinales ?
Si votre réponse est positive à l’une de ces questions, il serait temps de contacter Internet Anonymes.
C) Signes et symptômes de cyberdépendance
(Marc Valleur, Dan Velea, Les addictions sans drogues, Revue Toxibase n° 6, juin 2002, p. 12)
- Privation de sommeil (en moyenne moins de 5 heures de sommeil par nuit), afin de passer le maximum de temps en connexion.
- Négliger d’autres activités importantes - familiales ou sociales, travail ou état de santé, mais passer des heures entières sur Internet.
- Une personne très proche vous a fait la remarque concernant votre utilisation démesurée de l’Internet : votre chef, ami proche, compagne...
- Penser constamment au Web, même sans être online.
- Se dire souvent qu’il faut débrancher son modem, mais être incapable de le faire.
- Se dire souvent qu’on va passer seulement un temps limité en connexion, et constater quelques heures plus tard qu’on est toujours online.

7) ETES - VOUS ANOREXIQUE, BOULIMIQUE, SOUFFREZ-VOUS DE TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE ?

1-Ressentez-vous régulièrement des difficultés à partager un repas ?

2-Éprouvez-vous un sentiment de culpabilité après avoir mangé ?

3-Attendez-vous avec impatience les moments où vous pourrez manger seul ?

4-Accordez-vous trop de temps et de pensée à la nourriture, éprouvez vous de la fascination ou du dégoût pour elle ?

5-Vous arrive-t-il de sauter plusieurs repas consécutifs ?

6-Préméditez-vous vos crises ou vos accès secrets de boulimie ?

7-Essayez-vous ou faites-vous semblant de manger de façon raisonnable devant les autres ?

8-Votre poids affecte-t-il votre façon de vivre ou avez-vous consulté pour ce problème ?

9-Avez-vous suivi un régime ou essayé de vous contrôler, avec pour résultat la déception de ne pas atteindre un résultat durable ?

10-Avez-vous déjà été affecté par des remarques ou des conseils à propos de votre façon de manger, par exemple d'avoir un peu de volonté pour manger correctement ?

11-En dépit de l'évidence du contraire, avez-vous continué d'affirmer que vous pouviez manger normalement, comme les autres, quand vous le vouliez ?

12-Mangez-vous pour fuir les ennuis, vous consoler ou combler un vide ?

13-Pratiquez-vous un régime hypocalorique ?

14-Vous êtes-vous déjà fait vomir ou recrachez-vous la nourriture ?

15-Passez-vous plusieurs heures par jour dans le sport en plus de vos activités habituelles ?

16-Votre obsession pour la nourriture vous rend-elle ou rend-elle les autres malheureux ?


Quel est votre total ?

Si vous avez répondu oui à quatre ou plus de ces questions, il est probable que vous ayez des troubles du comportement alimentaire.

 

 

 

©Olivier Kramarz, Coach Addictologue - Contact : coach.addictologue@gmail.com – Février 2007