Attention : Cet outil requiert des conditions favorables d’environnement et de tranquillité émotionnelle pour son utilisation. Comme toujours, notez la date, l’heure, le lieu et la posture dans lesquelles vous effectuez cette utilisation. Évitez soigneusement le travers consistant à répondre en fonction de votre idéal et non en fonction de ce qu’est réellement votre action, réflexion ou senti profond, spontanément, à l’instant présent.
Enfin, dites-vous qu’il n’y a pas de bon coaché ou de mauvais coaché, l’important et l’utile, ce sont les questions que vous vous posez et les actions que vous enclenchez pour utiliser cet outil.

Important : Cet outil a uniquement pour but de fournir une information supplémentaire qui peut-être utilisée en complément d’un entretien. Il ne s'agit pas d’un service psychologique, mais d'information et d'éducation sur les phénomènes psychologiques. Aucune décision clinique ne peut-être prise sur la base de cet outil ou sur aucun autre instrument unique.

 

Si vous êtes humain, il est fort probable que vous ayez déjà procrastiné (remis à plus tard) dans votre vie. Certains d’entre nous sont plus familiers de cette notion que d’autres, et c’est certainement quelque chose que nous avons tous souhaité ne pas avoir fait. Nous avons tous procrastiné à propos de certaines choses dans nos vies, et aussi résisté à la procrastination d’autres domaines.

Avez-vous tendance à éviter des choses qui sont vraiment importantes pour vous ? Vous sentez-vous quelquefois anxieux ou coupable parce que vous n’arrivez pas à faire quelque chose que vous avez besoin de faire ou que vous voulez faire ? Est-ce que votre habitude de toujours remettre à plus tard à déjà « rendu fou » votre conjoint, vos amis, votre famille ou vos collègues de travail ?

Si vous répondez OUI à une des questions ci-dessus, alors cet outil peut vous aider. La procrastination ou plus simplement « remettre à plus tard » est une habitude apprise, un comportement avec lequel nous avons besoin de nous confronter pour le maîtriser. Une fois que nous devenons « accoutumé à procrastiner », cela peut prendre une très surprenante et désagréable mainmise sur nos vies ; Cela peut causer du stress, des maladies, des problèmes dans nos relations interpersonnelles ou professionnelles et également diminuer son estime de soi.

Mais il y a une bonne nouvelle : parce que la procrastination est un jeu - un jeu mental – vous pouvez utiliser votre « mental » pour changer les règles du jeu. Utiliser de temps en temps cet outil peut vous montrer comment.

En travaillant sur vous-même avec cet outil, vous pouvez utiliser vos découvertes comme un guide - expérimenter de nouvelles actions, attitudes et idées au fur et à mesure qu’elles vous viendront.

Les 2 ingrédients-clé nécessaires à cet outil pour qu’il « marche » pour vous sont Ouverture d’Esprit et Honnêteté. Vous avez besoin « d’être ouvert(e) » à l’idée de travailler avec votre coach sur ces domaines et ne pas « retenir » vos sensations ou vos idées.

Tout au long de ce travail, je vais vous encourager et vous soutenir pour faire les changements nécessaires en vous, pour que vous puissiez connaître beaucoup plus d'accomplissement et de récompense dans votre vie.

 

DEFINITION

Selon Wikipédia :

La procrastination est un terme relatif à la psychologie qui désigne la tendance pathologique à remettre systématiquement au lendemain quelques actions, qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non. Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque ça ne lui procure pas de gratification immédiate.

Selon le Centre d’Orientation et de Consultation Psychologique de l’Université de Laval (France) :

La procrastination est l'habitude de reporter inutilement à plus tard des tâches ou des activités. Cette habitude peut avoir des conséquences négatives sur vos résultats scolaires, mais aussi sur la qualité de votre formation et sur votre bien-être. En effet, remettre à plus tard de façon excessive provoque habituellement de l'anxiété, de la culpabilité et un tas de problèmes inutiles. Il est possible de vaincre cette habitude en analysant bien les causes de la procrastination et en développant des attitudes et des comportements antiprocrastination.

 

LES VRAIS DANGERS

 

Quels sont les vrais dangers à procrastiner ? Il vous arrive de sourire à propos de votre organisation du type « j’ai mon agenda dans la tête » ou encore de votre évitement « des choses que vous devriez faire ». Mais il y a une sorte de « côté obscur » à être comme cela. Regardons ensemble par quels moyens les procrastinateurs sabotent leur propre réussite et leur bonheur.

Le premier moyen est le manque de succès. Si une personne répète l’évitement de faire quelque chose, cela réduit ces chances de réussite dans sa vie. Quelle soit consciente ou pas de ce fait, cela peut réellement diminuer son potentiel de succès.

Le second moyen est l’anxiété et l’inquiétude. La plupart des gens qui procrastinent souffrent d’une anxiété à propos « de ne pas faire ce qu’ils devraient ». Ils subissent souvent l’effrayante « paralysie par l’analyse » et perdent le sommeil à cause de leur inquiétude.

Le troisième moyen qu’utilisent des personnes pour s’auto-saboter est la création d’une mauvaise réputation. Nous connaissons tous des personnes « en qui on ne peut pas avoir confiance » pour une tâche importante. C’est souvent parce qu’elles ne vont pas déclencher les actions nécessaires pour faire changer les choses de manière concrète. Si nous nous retrouvons avec une mauvaise réputation, cela peut pousser les gens à se détourner de nous pour une promotion professionnelle ou un rôle important de la vie.

Le quatrième moyen est la basse estime de soi. Quand une personne ne fait pas les choses qu’elle veut ou a besoin de faire, elle créée une brèche dans sa propre intégrité (son respect de soi) et dans sa congruence (son accord avec soi). Un peu comme avoir une mauvaise réputation auprès des autres, nous pouvons développer une « pauvre conception de nous-mêmes ». Cela nous conduit éventuellement à nous auto-dévaloriser et aussi à minimiser nos propres capacités de réussite.

Il existe des moyens nombreux et subtils par lesquels les procrastinateurs souffrent de cette habitude. Peut-être pouvez-vous penser aux nombreux moyens par lesquels vous avez affecté et saboté votre vie ?

 

OUTIL DE SELF-COACHING : LA LISTE

 

Si vous avez l’habitude de procrastiner, il est temps de devenir réaliste en ce qui vous concerne. L’outil de self-coaching qui suit va vous aider à regarder en face les domaines où vous évitez des actions nécessaires.

Pendant les prochains jours, jusqu’à votre prochaine séance de coaching par exemple, faites une liste de toutes les choses que vous aviez l’intention de faire et que vous n’arrivez jamais à faire. Conservez soigneusement cette liste avec vous, au travail et à la maison et ajoutez-y autant de choses que vous pouvez.

Pour vous aider, utilisez cette liste de choses à faire pour vous mettre sur les rails.

Pensez à tout et n’importe quoi que vous ayez besoin de…

- Inverser
- Changer
- Enlever
- Réparer
- Nettoyer
- Remplacer
- Déplacer
- Évacuer
- Modifier
- Lessiver
- Peindre
- Désencombrer
- Cirer
- Jeter
- Organiser
- Convertir
- Sortir
- Remodeler
- Réorganiser
- Effacer
- Finir
- Acheter
- Vérifier
- …/…

 

Cette liste à besoin d’être relue et augmentée à chaque fois que vous vous sentez débordé(e). Souvent, le simple fait d’écrire sur la liste vous permettra d’obtenir un peu de perspective et une meilleure maîtrise des choses.

Prenez l’habitude d’écrire une liste des « choses à faire » et placez cette liste à un endroit que vous pouvez voir souvent et facilement (toilettes, salle de bain, à côté de la machine à café, du téléphone de votre lieu de travail ou de votre réveil…).

LES DIFFERENTS TYPES DE PROCRASTINATEURS

 

La procrastination n’est pas quelque chose que nous pratiquons pour elle-même. Nous utilisons régulièrement une ou plusieurs formes de comportements ou d’attitudes pour nous arrêter de faire ce que nous savons devoir faire. La clé pour éliminer la procrastination est de commencer par reconnaître nos méthodes préférées. Alors, nous pouvons commencer à nous regarder les pratiquer dans notre propre vie, et éventuellement, avancer sans elles.

Les « préparateurs parfaits »

Ces personnes décident qu’elles ne peuvent tout simplement pas travailler ou agir sur quelque chose avant d’avoir fait plus de recherches, obtenu plus d’infos, lu plus de livres, participer à plus de cours ou séminaires ou encore stages, d’avoir plus pesé le pour et le contre, etc. elles deviennent si bonnes dans ce schéma, qu’il leur arrive parfois de passer des années à préparer le commencement d’un projet ou d’un changement. Elles sont toujours très sérieuses au sujet de démarrer, mais elles ne sont jamais assez préparées.

Les « qu’est-ce que t’en penses ? »

Pour ces personnes, la moindre pensée à une « chose qu’elles ont à faire » leur rappelle de téléphoner à des membres éloignés de leur famille, d’avoir une longue conversation avec leur conjoint, enfant ou collègue ou encore d’écrire un mail à des amis. Au travail, les « qu’est-ce que t’en penses ? » sont ceux qui envoient des mails groupés, qui se baladent de bureau en bureau, de table en table, disant « bonjour » et discutant avec tout le monde. Ils seront toujours en ligne ou entrain d’envoyer un sms à quelqu’un au lieu de travailler sur leur « chose à faire ».

Les « tout doit être bien à sa place »

Les « tout doit être bien à sa place  » sont ceux qui pensent qu’un travail de qualité ne peut pas être effectué dans des conditions de travail désordonnées. Ils ou elles mettent tout « au carré » et organisent et réarrangent et nettoient et jettent à la poubelle et classent et passent l’aspirateur jusqu’à ce qu’il soit trop tard.

Les « voyageurs »

Ces personnes s’en iraient n’importe où juste pour éviter une « chose à faire » qu’elles ont sous la main. Souvent, elles vont marcher, conduire ou chercher quelque chose (n’importe quoi) qui pourrait leur donner une raison de ne pas faire ce qu’elles savent qu’elles devraient faire. Elles peuvent aussi ressentir le besoin de faire un gros déplacement ou de déménager dans une autre ville ou un autre pays dans le but de « faire les changements » qu’elles sentent ne pas pouvoir faire là où elles sont. Souvent, quand elles font comme cela, elles finissent par retrouver les mêmes challenges dans le nouvel endroit.

Les « étourdis »

Ces personnes sont aussi considérées comme « ayant la tête dans les nuages », comme si elles vivaient la moitié de leur vie « dans leur tête ». Elles ne sont pas sûres de ce qui c’est passé dans leur journée et perdent souvent la notion du temps. Leurs minutes sont beaucoup plus « longues » que 60 secondes. On apprend à ne pas dépendre de ces personnes pour être ponctuel et on se retrouve souvent à les avoir « mise de côté » pour causes de « choses » non faites ou de promesses répétées non tenues.

Ces personnes peuvent parfois se comporter de cette manière naturellement ou peuvent avoir appris à se comporter comme cela en évitant constamment leurs responsabilités. Dans les 2 cas, cette habitude peut être surmontée avec le désir de changer et l’autodiscipline.

Les « toujours prêts à aider »

Ces personnes pratiquent une des méthodes les plus subtiles pour procrastiner. Elles mettent de côté un travail qu’elles devraient faire – mais qu’elles ne veulent pas vraiment faire – pour aider les autres à résoudre leur problème ou atteindre leur objectif. Ce type de procrastination est facile à défendre parce que les personnes font quelque chose d'intéressant et d’important (surtout pour l’autre) et donc auquel il n'est pas facile de renoncer ou de laisser tomber.

Les « toujours prêts à aider » trouvent aussi très difficile de dire « non » alors qu’ils s’étaient habitués (et avaient habitué les autres) à être toujours disponibles et pleins de ressources.

Les « rebelles »

Les personnes qui se sentent souvent impuissantes ou « pas à leur place » peuvent avoir tendance à utiliser la procrastination comme une forme de « rébellion silencieuse » contre les autres. Elles disent toujours qu'elles feront quelque chose, mais oublient souvent de le faire, ou éviteront exprès de le faire – devenant par suite énervantes voire problématiques pour la ou les personnes impliquées dans le processus. Les « rebelles » peuvent même ne pas réaliser qu’elles se comportent comme cela, en tout état de cause, cela reste une forme très puissante et efficace de procrastination.

 

OUTIL DE SELF-COACHING : QUEL TYPE DE PROCRASTINATION PRATIQUEZ-VOUS ?

 

Essayer de trouver deux types de comportements que vous reconnaissez pratiquer dans les exemples ci-dessus. Réfléchissez et écrivez sur les manières dont ils peuvent vous empêcher d’atteindre un objectif ou vous nuire, et sur comment vous pourriez commencer à les réduire ou les remplacer par des comportements plus efficients (écrivez les comportements de remplacement qui vous viennent à l’esprit).

Si vous ne vous reconnaissez pas dans ces exemples de comportements, essayer de trouver le plus proche de ce que vous avez tendance à faire. Réfléchissez et écrivez quelques exemples de votre vie où vous avez vécu des expériences qui vous paraissent similaires aux exemples ci-dessus.

 

 

LES PEURS « DERRIERE » LA PROCRASTINATION

 

La Peur est la principale cause de la procrastination et de l’évitement de l’action. On peut dénombrer 10 peurs susceptibles de se cacher « derrière » ces comportements. Elles ne correspondent pas spécifiquement à un type de comportement, mais elles sont souvent les raisons-clés du pourquoi nous procrastinons.

La première est la peur de faire le mauvais choix. Souvent, nous pouvons éviter une action ou une décision parce que nous nous sentons incertains de nos choix ou de nos options. Parfois c’est à cause de la présence de 2 opportunités du même genre, mais c’est aussi souvent causé par un manque d’acceptation de soi. Nous sommes stressés de faire des choix dans nos vies parce que nous n’avons pas confiance dans notre capacité à les faire.

La seconde est la peur de l’imperfection. Nous avons toutes et tous des domaines dans nos vies où nous aimons que tout soit parfait. Même si c’est un « parfait bordel », nous gardons quand même ce trait de caractère. Certains d’entre nous deviennent plus attachés à la perfection que d’autres et se retrouvent piégés par leur idéal (voir Outil « Quand le perfectionnisme devient nocif »).
Dans la réalité, il n’y a  que très rarement le moment ou le moyen « parfait de faire quelque chose, et la « meilleure solution » implique souvent d’accepter certaines imperfections.

La troisième est la peur de l’inconnu. Cette peur joue avec notre tendance à penser négativement. Nous pensons que quelque chose va très mal se passer et imaginons un résultat catastrophique. Quand nous nous retrouvons face à une situation où le résultat n’est pas garanti, nous nous « calons » sur la peur du pire. Penser à un résultat négatif est tout aussi réaliste que de penser à un résultat positif, il n’y a que la pression émotionnelle qui soit bien pire.

La quatrième est la peur de faire des erreurs ou  la peur de l’échec. Chacun d’entre nous a déjà vécu dans sa vie la désagréable expérience d’avoir l’air d’un idiot. Personne n’a jamais tout prévu, donc les erreurs font partie de la vie d’un être humain. Si nous avons peur de faire des erreurs, alors nous allons éviter de poser des actes qui potentiellement pourraient en être la cause. Souvent, cette tendance à l’évitement, à repousser ou à penser négativement au résultat peut finalement être la cause de la situation terrible et embarrassante dont nous avions peur.

La cinquième est la peur de réussir. De nombreuse personnes souffrent profondément de cette peur et ne s’en rendent compte qu’à partir du moment où elles commencent à souffrir de leurs symptômes. Quand nous avons peur de réussir, ce dont nous avons réellement peur est de l’attention et du « respect » que la réussite apporte. C’est une peur assez courante dans les carrières publiques ou dans les situations sportives ou sociales. Les personnes vont souvent saboter leur propre réussite juste pour ne pas avoir à « se faire remarquer » et « sortir du lot ». Aussi étrange que cette peur puisse apparaître, elle est une véritable cause de souffrance pour un très grand nombre de personne.

La sixième est la peur de « placer la barre plus haut ». Cette peur peut se développer parce que nous avons l’impression que de faire certaines choses va nous demander (exiger ?) de maintenir « la barre » aussi haute pour le reste de notre vie. Les « gens » vont toujours chercher le moyen le plus facile de vivre, donc ils ont peur d’être coincés dans le rôle du modèle ou du bon exemple. Le danger de cette peur comme celui de la peur de réussir est qu’elle peut nous bloquer et nous stopper dans l’atteinte de nos objectifs de vie.

La septième est la peur du changement. Chacun d’entre nous change tous les jours qu’il s’en rende compte ou pas, c’est le cours naturel de l’être humain. Souvent les personnes développent une zone de confort extrêmement solide (blindée ?) que leurs comportements, aussi bien positifs que négatifs, ne font que renforcer. Quand nous disons que nous avons peur de changer, nous avons en fait peur de perdre ce niveau de confort que nous nous sommes donnés tellement de mal à créer. Pour dépasser la peur du changement, nous devons souvent « risquer » notre notion du confort. Si nous désirons sérieusement un changement dans notre vie, nous devons travailler avec cette peur, petits pas après petits pas, jusqu’à ce que nous créions une nouvelle et meilleure zone de confort.

La huitième est la peur de trop de responsabilité. En devenant adulte, chacun d’entre nous traverse la phase de vouloir être « libre et sans contrainte ». Souvent, si nous ne faisons pas attention, cette phase peut devenir une façon de vivre. Nous commençons à avoir peur des vraies responsabilités et des engagements requis par la réussite. Quand nous avons peur de « devenir sérieux dans la vie », c’est parce que nous nous trompons à propos du « sens » de cette dernière. Être engagé et responsable ne signifie pas que vous devez renoncer à tout amusement et à la liberté, mais plutôt accepter que la vie demande un certain degré de consistance.

La neuvième peur est la peur de terminer. Cette peur relie souvent la peur du changement ET la peur de l’imperfection. Nous pouvons « rester trop longtemps » sur les détails de quelque chose parce que nous ne voulons pas honnêtement nous confronter à la vie sans ce quelque chose. Ceci est très visible dans les  relations interpersonnelles de longue durée et dans certaines négociations professionnelles. Pour confronter cette peur, il est souvent besoin de « ne pas lâcher la rampe » et de finaliser ce que nous évitons.

La dixième et dernière peur de cette liste (non exhaustive) est la peur du rejet. Cette peur est souvent la source profonde de la peur du changement, la peur de faire des erreurs ET la peur de réussir. Personne n’aime s’entendre dire « non » ou être ridiculisé, ignoré ou mis de côté. C’est une expérience atroce parfois destructrice mais que nous avons tous vécu au moins une fois dans notre vie. Pour minimiser la quantité et la souffrance de l’exposition au rejet que nous ressentons, nous pouvons créer des comportements comme la procrastination pour créer  « une armure ». Même si cette amure est supportable à petite dose, si nous souhaitons profondément avancer dans notre vie, nous devrons éventuellement risquer (et souvent expérimenter) le rejet dans cette dernière.

 

OUTIL DE SELF-COACHING : QUEL TYPE DE PEUR RESSENTEZ-VOUS ?

 

Essayez de trouver deux types de peurs que vous reconnaissez avoir vécues dans les exemples
ci-dessus. Réfléchissez et écrivez sur les manières dont elles peuvent vous empêcher d’atteindre un objectif ou vous nuire et sur comment vous pourriez commencer à les confronter pour pouvoir les éliminer.

Si vous ne reconnaissez pas dans ces exemples une de vos peurs personnelles, essayez de trouver la plus proche de ce que vous avez pu sentir ou ressentir. Réfléchissez et écrivez quelques exemples de votre vie où vous avez vécu des expériences de peur qui vous paraissent similaires à ceux cités
ci-dessus.



OUTILS PRATIQUES POUR DEPASSER LA PROCRASTINATION

 

Définissez d’abord des objectifs

Un des outils les plus simples (je n’ai pas écris facile!) pour éliminer la procrastination passe par une pensée claire et des objectifs simples, précis et réalistes. Prendre et écrire des décisions claires sur les actes à poser est un des meilleurs outils pour démarrer et rester « sur les rails ». Et la meilleure manière de savoir quelles décisions prendre est de toujours les maintenir centrées sur vos objectifs.

Nous savons qu’environ 97% des personnes négligent de définir des objectifs dans leur vie, et se demandent ensuite pourquoi elles n’atteignent rien de vraiment important dans leur vie. Définir un objectif est primordial pour atteindre un changement véritable et durable. Plus vos objectifs sont clairs et précis, plus vous vous autorisez vous-même à les atteindre. Si vous êtes dans « la lutte » pour décider ce que vous voulez changer, votre coach est là pour vous aider à définir quelques objectifs concrets et réalistes et pour vous aider à démarrer le processus.

 

Planifiez vos journées et vos semaines sur un agenda (si possible muni d’un rappel sonore)

Une grande partie de la vie est gâchée à cause d’un manque de planification (« Si vous échouez à planifier, vous planifiez l’échec. » Auteur inconnu). Si vous passez ne serait-ce que 10 mn chaque jour à planifier vos activités et à décider ce qui est important (et ce qui ne l’est pas), vous obtiendrez un énorme avantage sur ceux qui ne le font pas.

Vous pouvez utiliser un journal personnel ou un agenda pour noter vos rendez-vous, ainsi qu’une liste de « choses à faire » quotidienne ou hebdomadaire pour vous aider à « rester sur les rails ». Accomplissez toujours les choses les plus importantes en premier et prenez du temps pour « voir » vos progrès et vous féliciter.

Se fixer une limite de temps pour accomplir certaines tâches est également un bon moyen pour augmenter votre efficacité. Enclenchez une alarme de fin avant de commencer une « chose à faire » et ainsi vous saurez quand le temps que vous vous êtes fixé est dépassé. Si vous pensez que vous avez besoin de plus de temps, vous pouvez soit reprogrammer une alarme, soit reprogrammer la « chose à faire », mais toujours précisément et par écrit.

 

Débarrassez-vous des « encombrements ou des fatras » de votre vie.

Vous pouvez régulièrement constater l’étrange phénomène où votre environnement matériel affecte vos émotions. Si vous ressentez « je n’ai rien le temps de faire », alors peut-être que vous vivez avec trop d’« encombrements ou de fatras » dans votre vie. Les « encombrements ou fatras » ne sont pas juste des « bouchons » ou des « bordels » matériels ou physiques mais il peut aussi s’agir de n’importe quoi qui surgit dans votre vie, comme une responsabilité, une relation interpersonnelle, une activité, un vieux hobby, une vieille habitude limitante voire addictive.

Un des plus puissants principes de l’attraction (le fait d’attirer) est de créer un espace pour de nouvelles choses. À partir du moment où vous enlever de votre vie un « paquet d’encombrements ou de fatras », il semble que de nouvelles opportunités, personnes ou idées commencent à arriver vers vous. Essayez d’utiliser cet outil dans un domaine de votre vie et faites-en l’expérience vous-même.

 

Utilisez une personne ou un groupe de personnes « témoins »

Parfois, le seul moyen pour commencer à dépasser la procrastination est de se créer une sorte de « groupe témoin » en dehors de votre propre vie. Parlez à une ou plusieurs personnes en qui vous avez confiance (coach, ami(e)s, collègue, pairs, médecin) et partagez avec elles votre travail et vos avancées. Cette méthode très puissante, aussi parfois appelée « outsourcing », offre souvent le « coup de pouce » dont vous avez besoin pour changer.

 

Le principe de « continuer sur sa lancée »

Continuer sur sa lancée est l’opposé de la procrastination. C’est un état d’action et « d’apesanteur » que nous avons tous expérimenté à un moment ou à un autre. Parfois, il dure pendant quelques mois, et pour certaines personnes quelques années.

Le principe de « continuer sur sa lancée » s’appuie sur le fait que cela prend presque 80% de votre effort pour démarrer et seulement 20% pour continuer ce que vous avez commencé. C’est exactement comme une fusée pour laquelle la majorité du carburant est brûlé pendant le décollage et où ensuite peu de carburant est utilisé pour la mise en orbite.

Si vous êtes conscient de ce principe, cela rend les choses plus faciles pour continuer à avancer quand vous êtes dans les moments difficiles du commencement. Quand vous êtes entrain de changer votre vie et d’avancer, cela peut sembler épuisant et ne pas valoir le coup. Mais si vous avez la volonté et la motivation de continuer à « brûler du carburant », vous allez vite trouver que le principe de « continuer sur sa lancée » fonctionne, et atteindre un état d’apesanteur (ou une orbite) ou tout fonctionne avec un minimum d’effort.

 

OUTIL DE SELF-COACHING : UTILISER UN OUTIL DE SELF-COACHING

 

Sélectionnez un outil dans la liste ci-dessus. Réfléchissez et écrivez sur une manière dont vous pourriez l’implanter dans votre vie cette semaine, et planifiez un moment pour son démarrage. Si nécessaire, partagez cette idée avec votre coach et/ou une de vos personnes « témoins » et demandez un feedback sur les manières que vous avez déterminé pour utiliser l’outil sélectionné.